LES IVèmes RENCONTRES IBÉRIQUES DES HAUTS DE FRANCE - 2 3 4 NOVEMBRE 2018

L'HISTOIRE & HISTORIQUE

L'idée nait d'une simple discussion entre adhérents de l'association en décembre 2009, IBERICA est la réunion des deux pays Ibériques, Le PORTUGAL et l'ESPAGNE.
Or dans le Nord pas de Calais, de nombreuses associations et structures existent mais ne se réunissent jamais dans un seul et même évenement.
 LES RENCONTRES IBERIQUES DU NORD sont nées, elles auront pour vocation de rassembler l'ensemble des représentants associatifs, artistiques, indépendants Espagnols et Portugais du Nord pas de calais.
 Photos du spectacle du Samedi 24 10 - Rencontre du Fado et Flamenco - 1ères Rencontres
Ibériques

Photos du spectacle repas du Dimanche 25 10 - F(i)esta Ibérica - 1ères Rencontres Ibériques

 
Photos Stands Associatifs et artistiques - 1ères Rencontres Ibériques

LES DEUXIEMES RENCONTRES IBERIQUES DES HAUTS DE FRANCE

LA NOCHE FLAMENCA DU SAMEDI

Un spectacle époustouflant pour cette NOCHE FLAMENCA, des artistes incroyables pour cet accent mis sur l'Espagne et le Flamenco mis à l'honneur pour ces deuxièmes rencontres Ibériques 2011

Elle est née à Séville, plus précisément dans le quartier appelé Cerro del Águila.
Sa grand-mère Engracia Jiménez Reyes est la fille de la Gilica, grande chanteuse de soleá, et la sœur du guitariste Miguel de Marchena et du chanteur Juan el Cuacua, ainsi que la cousine germaine du maître guitariste Melchor de Marchena (Melchor Jiménez).
Du côté de sa grand-mère on compte beaucoup d'artistes : outre la mère et les frères de celle-ci, des noms comme El Chindo, l'oncle El Lico et ses trois fils Melchor de Marchena, Miguel Jiménez et Chico de Melchor.Une sœur de sa grand-mère, Rosario Jiménez, se maria avec son cousin Miguel Jiménez, frère de Melchor de Marchena. Le père d'Amparo, Manuel Cortés Jiménez, danseur et chanteur surnommé Gitanillo de Marchena, avait un frère (Juan Cortés Jiménez), guitariste très prometteur, qui disparut pendant la guerre civile : le dernier souvenir qu'on a de lui, avant sa disparition, c'est de le voir, retour de concert, parler sur le quai de la gare avec le guitariste Niño Ricardo.
On comptait aussi des artistes du côté de son grand-père Antonio Cortés Heredia, comme Tate Cortés.
Parmi les descendants actuels de cette famille gitane, nombreux sont les guitaristes, ainsi par exemple le cousin d'Amparo, le maître guitariste Enrique de Melchor, et le neveu de celui-ci : Melchor Jiménez ; ou encore, descendant d'une fille de la sœur de sa grand-mère (la déjà nommée Rosario Jiménez), Eugenio Iglesias Jiménez, qui joua de la guitare dans la Compagnie de Cristina Hoyos, et ses frères Miguel et Paquito. Sans oublier le propre fils d'Amparo, José Cortés, qui accompagne désormais sa mère à la guitare.
Ses grands-parents s'installèrent à Séville, ainsi que la sœur de sa grand-mère et le frère de Melchor de Marchena. Tous vécurent ensemble dans un immeuble où il y avait plusieurs habitations et une cour intérieure où l'on se réunissait pour célébrer anniversaires et autres événements, ou tout simplement pour chanter et danser, et oublier les soucis quotidiens que causait le régime franquiste.
Parmi ses souvenirs d'enfance et d'adolescence, Amparo revoit les nombreux artistes qui passaient par cette cour et son logis, des gens avec qui son père travaillait : La Perla de Cádiz, Gordito de Triana, Antonio Mairena, Pepe Pinto, Pepe Marchena, Porrina de Badajoz, Bení de Cádiz, Lola Flores, Paquera de Jerez.
Avec tous ses souvenirs dans sa valise de carton, Amparo à l'âge de seize ans s'en alla en Belgique à la recherche d'un emploi.
En 1978, elle fit la connaissance de Wannes van de Velde, son compagnon, son camarade, son compañero comme elle le présentait et avec qui elle collabora dans divers projets.
Sa passion pour le flamenco lui fit ouvrir sa valise de carton (comme elle le chante dans la sevillana Rosas negras) et il en sortit quelques souvenirs, comme celui d'avoir vu et écouté chanter dans la procession des gitans pendant la semaine sainte sa grande idole Camarón de la Isla, coup de cœur d'où naquit son premier CD, Sueños, de 1996, dans lequel elle est accompagnée à la guitare par son cousin Enrique de Melchor et qui s'ouvre sur une Nana a Camarón.
Peu d'années après, en 1999, elle ouvre de nouveau sa valise de carton pour donner le jour à son second CD, Candela, qui commence par un poème dédié aux gitans, auxquels elle s'identifie si intimement.
En 2003 elle publie un livre de poèmes, Con la moña de jazmines, imprégné de son amour de l'Andalousie et de la grande nostalgie de ce qu'elle y vécut.
En 2005 sort son troisième CD, Duende y amores, qui, ainsi que le titre l'indique, parle de l'amour et du désamour et prend la défense de ce que sent la femme si souvent maltraitée. Le premier titre, No soy canastera, débute par un poème qu'elle dédie au grand poète andalou Rafael Alberti. Les sevillanas intitulées Guitarrero ven y toca, elle les dédie au peuple belge, auquel elle doit tant, et en particulier à son compagnon Wannes van de Velde, sans oublier Paul Rans, producteur à la radio Klara, et André Fonteyne - auxquels, dit-elle, elle doit une partie de son succès - et à beaucoup d'autres, longs à mentionner mais appartenant tous au nombre de ses amis.
Voilà Amparo Cortés. Bien qu'une partie de son cœur demeure à Séville, l'autre reste en Belgique, aux côtés de tant d'amis que ce pays lui a donnés.

Fils d'Amparo CORTES, dès sa plus tendre enfance, il baigne ans le flamenco profond et les différents rythmes qui le compose. Après avoir suivi une formation solide, il se lance dans différents projets musicaux en compagnie de nombreux artistes européens voire internationaux.

Très connu en Belgique, il parcourt pendant de nombreuses années les pays wallon et Flamand qui sont très friands de son style de "Toque de la guitarra" qui lui vaudra un succès et un nom.

Aujourd'hui il revient dans ce groupe inédit en France par ce nouveau spectacle proposé : Amparo Cortes y su Nuevo grupo, où il a l'honneur de renouer avec la musique de son enfance, en compagnie de sa mère Amparo Cortes.

Baile : Miguel MUÑOZ

   Il commence la danse à l’âge de 5 ans avec le professeur de danse classique espagnol Pilar Suarez. En 1982, il fait ses premiers pas dans le milieu artistique à la salle « Saint V » à Saint-Gilles. Il participe à l’émission de télévision de la RTBF « Para vosotros ». Entre 1985 et 1992, il participe à diverses représentation du groupe « Supiros de España » de Pilar Suarez. Il participe au spectacle « Sueño Gitano » du danseur Antonio Martinez. Il gagne le premier prix du concours de « Sevillanas » à Cordoue en août de la même année. 

   En 1993, Miguel prend des cours de danse dans la plus grande académie de flamenco «Amor de Dios» à Madrid avec des professeurs de grande renommée tels que La Tati, El Guïto et Merche Esmeralda.  La même année, il participe à divers programmes de télévision comme « le Télévie » pour RTL-TVI, «Couleur Locale» pour la B.R.T. ainsi qu’à des journaux télévisés pour RTL-TVI et Télé Bruxelles.  Il participe au programme «Tour de chance» pour la TRBF en 1994. En novembre et décembre, il danse au «Tablao Flamenco».  En 1995, Miguel est le danseur principal pour le spectacle d’ Alicia Jaén «Flamenco Almayor» au VZA d’Anderlecht.

   De 1996, à nos jours, il prend part à divers spectacles de flamenco et autres dans les plus grandes salles de Belgique (Ancienne Belgique, Salle Philharmonique de Liège et d’autres lieux culturels.  Entre 1998 et 2000, il contribue aux « palmas et castagnettes » à l’élaboration des 2 premiers CD de Amparo Cortes. Il continue sur sa lancée en 2002 en participant à d’importants festivals de folk tels que le «Polé-Polé», «le Festival de Dranouter» et «les Fêtes de Gand». Ensuite, il enregistre pour diverses chaines de télévision comme Liberty TV,  V.R.T. et diverses chaînes locales. Miguel fait une tournée dans toute la Belgique, de 2003 à 2004, avec le spectacle «Perfiles» du célèbre chanteur flamand Wannes Van De Velde.

   En 2005, il contribue à nouveau à l’élaboration du 3^ème CD d’Amparo Cortes.

Ensuite, il part à Prague pour le festival «K-hamoro» et poursuit en 2006 avec le festival tzigane  «Iayori » à Oslo en Norvège, le festival du film d’amour de Mons, le festival de danse oriental de « Farah» et le «Gipsy festival» de Tilbury en Hollande.

   En 2007, il participe à nouveau à un festival tzigane en Ukraine en tant qu’artiste invité.

Depuis une dizaine d’années, à part ses spectacles, Miguel Muñoz donne également des cours de danse et organise, une fois par an, une représentation pour montrer les fruits de son labeur et de celui de ses élèves.

   Grâce à toutes ses expériences et toutes ses fusions, Miguel est ouvert à toutes les nouvelles propositions qui peuvent mélanger le flamenco avec d’autres cultures …

Cajon : Ramon Leon MATIAS

Ramón León Matías, né à Anvers, fils de d'andalous de Cadix et vivant depuis 2004 à Roeselare, a été contaminé dès l'âge de huit ans par le virus flamenco. Il n'a pas laissé passer aucune occasion de percussion (des stages locaux à Jerez de la Frontera; des séminaires à Madrid, Barcelone, Granada et Sevilla; cours de Salvador Matías et Bartolo de Cadíz et participation à des fêtes tziganes diverses.

Tout le monde connaît son sentiment natif pour le rythme et sa passion pour la percussion l'a poussé d'aborder différents ´palos´ (styles de musique) dans le genre du flamenco pure.
Il connaît aussi d'autres genres de musique comme le salsa, le reggae et la musique pop et il a une grande expérience en tant qu'accompagnateur de musique.

Il a eu l'honneur d'accompagner les guitaristes flamenco suivants :
Eduardo Rebollar, Gerardo Núñez, Antonio Segura, Juan Antonio De Jerez, Juan Ramón ´El Caro´, ´Chicuelo´, José Toral, José Luis Montón, Vincente Cortés, José Luis Domínguez, Juan Buatista, Michel Gillain, José Cortés, Mario Cortés, Enrique de Melchor, Wannes Van de Velde,  Rafael Sanchez, ....

Il a accompagné non seulement les gitaristes mais aussi des chanteurs et chanteuses comme :
Chano Lobato, Miguel Poveda, Rafael de Utrera, Roto, Antonio Paz, Amparo Cortés, Inma González, José Cortés et Alberto García, Anunción de cordoba (la niña de las Coles;cordoba) ,...

et les danseurs et danseuses suivants : :
Carmen Cortés, Javier Latorre, Isabel Pelea, Antonio Martínez, Sofía Yero, Torre de Montijo, Julián Martín, Eva Mendéz, Silvia Cabeza, Manuel Gutierrez, Mara Martínez,...

Projets réalisés:
Sumari proyect (José Toral), La Traviatta, Dranouter Festival (Amparo Cortés), Sfinx Festival (Javier la Torre), Polé Polé (flamenco puro), Juana la loca (Eva Moreno), Tablao Flamenco Al-Andalus Alicante (Espagne), Tablao Flamenco ‘El Cordobés’ (Espagne), tournée avec Amparo Cortés en Norvège et à Prague, enregistrement CD 2004 Enrique de Melchor, Serge Dacosse Band, enregistrement CD en Allemagne avec José Toral, enregistrement CD Amparo Cortés, enregistrement CD Serge Dacosse, Glasford Band, Académie Internationale d´Eté de Wallonie - Neufchâteau, Jeunesses Musicales Saison 2005/2006, Soniquete (Jazz-Flamenco), la niña de las coles (Cordoba, Espagne), Hommage a Wannes Van de Velde (2009), etc...

Guitarra Bajo : Sergio DACOSSE

Bassiste, compositeur, arrangeur, psychologue, oui, mais avant tout, un musicien au parcours riche d'aventures musicales. Le jazz, la musique latine et le flamenco sont autant de chemins musicaux que Serge aime emprunter. Chemins croisés qui sont source d'inspiration pour le musicien.
En 1988, il fait la rencontre de Paolo Radoni qui lui ouvre les portes de la note bleue. A cette époque, il accompagnera le quintet du saxophoniste Willy Vandewalle , aujourd'hui décédé. Petit à petit, il s'engage sur la scène jazzistique belge en partageant ses expériences au côté d'Yvan Paduart, André Charlier, Laurent Blondiau, Fabrice Alleman, Diedriek Wissels, Jacques Pelzer, Steve Houben, Stephane Martini, Charly D'Inverno, Sandyp Bhatta Charia, … pour ne citer que les plus connus.
Originaire de Bruxelles, Serge partira vivre à Liège où il terminera ses études universitaires en psychologie. C'est là, en 1992 qu'il fait la connaissance de Stéphane Martini avec lequel il découvre la musique brésilienne et cubaine. De nombreuses collaborations découleront de cette rencontre : Tropicana Salsa, Latin Fun, Almoria Trio, entre autres.
L'expérience avec Almoria Trio lui permettra d'exercer ses premiers pas dans la composition musicale. En 1997, il fera la première partie d'Al di Meola au festival de Jazz de Tourcoing avec cette formation.
Une attirance naturelle vers l'Espagne amène Serge à découvrir le flamenco. Il effectue plusieurs voyages sur la péninsule et s'imprègne in vivo de cette culture. Avec sa sonorité et son style aisément reconnaissable, Serge a su se faire apprécier auprès de plusieurs artistes flamencos.
Il se produira au côté des guitaristes José Toral et Marquito Velez, des danseuses Soledad Capa et Sofía Yero, ainsi que des danseurs Julián Martín et Javier Romero, des chanteurs José Ligero, Miguel Flores, El Roto, Antonito Paz.
Serge marquera également de son empreinte le Sumari Flamenco Jazz Project. On le retrouve aussi aujourd'hui au sein du trio de José Toral ainsi que dans le groupe du guitariste Antonio Segura.
Le parcours musical de Serge résumé ici en ces quelques lignes permettra peut-être de mieux comprendre la création en 2005 de sa nouvelle formation DACOSSE, un espace où la rencontre du Jazz et du Flamenco n'a pas de frontière.

Violin : Nicolas

Dès sa plus tendre enfance il baigne dans des univers musicaux divers. Il suit d'abord les cours dans de grandes écoles de musiques Belges tout en développant en parallèle ses activités musicales dans différentes groupes. Durant cette période, ce n'est pas la musique FLAMENCA qui le conduit mais plutôt cet art développé et ce do de pouvoir placer son instrument sur des styles totalement différents.

Très vite il se passionnera pour des styles Manouches, Tziganes et intégrera des groupes et compagnie diverses.

Il finit enfin par rencontrer ce style profond qu'est le Flamenco avec ses multiples composantes rythmiques et musicales, ses influences et sonorités le passionne, il intègre et vient compléter le groupe de Amparo CORTES en 2010.

LES 3èmes RENCONTRES IBÉRIQUES DES HAUTS DE FRANCE